On a plaisir à entrer dans la peinture de Bernard Calvet faite des objets rassurants du quotidien, d’espaces lumineux et d’ombres bleutées.
Terrasses de bistrots avec ses tables et ses chaises, places méridionales, linges de maison, sa peinture décrit des motifs qui nous sont familiers. Pourtant l’intérêt de sa peinture ne réside pas là. Ils ne sont que le prétexte à suggérer la présence/absence des hommes : chaise repoussée, bicyclette négligemment posée contre un mur ou un platane indiquent leur passage et invitent à imaginer une histoire qui se passe hors champ.
La lumière reste l’essentiel de sa peinture. Elle prédomine dans les premiers plans abstraits faits de pure couleur et qui occupent souvent plus du tiers du tableau, reléguant les motifs au titre d’accessoire, dilatant l’espace et donnant cette sensation de peinture silencieuse et métaphysique.
Corollaire de la lumière, les ombres, bleutées, tempèrent la luminosité qui se dégage des toiles et les adoucissent. Négatifs des motifs, ces ombres en sont en quelque sorte le contrechamp donnant à voir une autre réalité, intérieure celle-ci et aussi vaste que ses premiers plans.
Champ, hors champ, champ, contrechamp, présence/ absence, lumière et ombres : la peinture de Bernard Calvet est plusieurs fois bipolaire, c’est à dire équilibrée. A cela s’ajoutent les dimensions de ses toiles, souvent carrées ou proche du carré qui les éloignent de la peinture de paysage ou de la nature morte et contribuent à leur conférer cet aspect paisible et méditatif.
O.Gazzano, n°9, novembre/décembre 2007
Terrasses de bistrots avec ses tables et ses chaises, places méridionales, linges de maison, sa peinture décrit des motifs qui nous sont familiers. Pourtant l’intérêt de sa peinture ne réside pas là. Ils ne sont que le prétexte à suggérer la présence/absence des hommes : chaise repoussée, bicyclette négligemment posée contre un mur ou un platane indiquent leur passage et invitent à imaginer une histoire qui se passe hors champ.
La lumière reste l’essentiel de sa peinture. Elle prédomine dans les premiers plans abstraits faits de pure couleur et qui occupent souvent plus du tiers du tableau, reléguant les motifs au titre d’accessoire, dilatant l’espace et donnant cette sensation de peinture silencieuse et métaphysique.
Corollaire de la lumière, les ombres, bleutées, tempèrent la luminosité qui se dégage des toiles et les adoucissent. Négatifs des motifs, ces ombres en sont en quelque sorte le contrechamp donnant à voir une autre réalité, intérieure celle-ci et aussi vaste que ses premiers plans.
Champ, hors champ, champ, contrechamp, présence/ absence, lumière et ombres : la peinture de Bernard Calvet est plusieurs fois bipolaire, c’est à dire équilibrée. A cela s’ajoutent les dimensions de ses toiles, souvent carrées ou proche du carré qui les éloignent de la peinture de paysage ou de la nature morte et contribuent à leur conférer cet aspect paisible et méditatif.
O.Gazzano, n°9, novembre/décembre 2007
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