Sur les hauteurs moyennageuses du village de Gigondas, entre murailles et église, sculptures de pierre, de métaux et de bois se donnent à voir au fil des heures, des jours et des saisons, au gré de la lumière.
Les blocs de marbre vert des Alpes de Pascal Liengme semblent avoir été déposés là par les glaciers qui les ont jadis recouverts, sculptés et transportés. Ils nous ramènent à un passé antédiluvien où l’homme n’existait pas et dont les traces qui nous restent sont les coquilles des mollusques prises au piège des dépôts sédimentaires. Pascal Liengme en a reproduit et accentué les images qui font échos aux fossiles que l’on trouve dans le massif des Dentelles de Montmirail toutes proches. Et la proximité de l’église amènent à s’interroger sur la création du monde, racontée de manière mythique auparavant et scientifique maintenant. Celle du cimetière, interroge le devenir humain et désenchante le monde au regard des sciences actuelles.
Les sculptures d’acier et de béton de Michel Argouges, telles des sentinelles, veillent sur les entrées du château. Tandis que les drapeaux rouges de Karl Manfred Rennertz en signalent au loin la présence.
Le doré de ses bois sculptés rappellent celui des icônes et des primitifs italiens. Il fait écho à celui de la châsse de Guillaume Liffran, objet insolite fait d’une peau chimique qui se déssèche et se craquelle de plus en plus au cours du temps et d’une pierre des Dentelles dont la pesanteur est retenue à la toile de peau par un fil d’acier.
Ses objets poétiques et volants ressemblent à des bâteaux spaciaux sortis d’un conte inconnu. Accrochés dans la pénombre des salles du château, ils font penser à des vaisseaux fantômes qui errent dans la nuit des temps. Rêves d’apesanteur contrecarrés par ces pierres suspendues toujours présentes.
Olivia Gazzano, n°7, juillet août 2007
Les blocs de marbre vert des Alpes de Pascal Liengme semblent avoir été déposés là par les glaciers qui les ont jadis recouverts, sculptés et transportés. Ils nous ramènent à un passé antédiluvien où l’homme n’existait pas et dont les traces qui nous restent sont les coquilles des mollusques prises au piège des dépôts sédimentaires. Pascal Liengme en a reproduit et accentué les images qui font échos aux fossiles que l’on trouve dans le massif des Dentelles de Montmirail toutes proches. Et la proximité de l’église amènent à s’interroger sur la création du monde, racontée de manière mythique auparavant et scientifique maintenant. Celle du cimetière, interroge le devenir humain et désenchante le monde au regard des sciences actuelles.
Les sculptures d’acier et de béton de Michel Argouges, telles des sentinelles, veillent sur les entrées du château. Tandis que les drapeaux rouges de Karl Manfred Rennertz en signalent au loin la présence.
Le doré de ses bois sculptés rappellent celui des icônes et des primitifs italiens. Il fait écho à celui de la châsse de Guillaume Liffran, objet insolite fait d’une peau chimique qui se déssèche et se craquelle de plus en plus au cours du temps et d’une pierre des Dentelles dont la pesanteur est retenue à la toile de peau par un fil d’acier.
Ses objets poétiques et volants ressemblent à des bâteaux spaciaux sortis d’un conte inconnu. Accrochés dans la pénombre des salles du château, ils font penser à des vaisseaux fantômes qui errent dans la nuit des temps. Rêves d’apesanteur contrecarrés par ces pierres suspendues toujours présentes.
Olivia Gazzano, n°7, juillet août 2007
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